Notre conviction est qu’il est possible de développer l’accès à l’électricité et à l’emploi en créant un nouveau modèle d’électrification pour l’Afrique, progressif et modulaire, reposant sur les énergies renouvelables et les technologies de l’information. Ce modèle, c’est l’électrification latérale.

 

L’électrification latérale

 

Dans l’ensemble des pays aujourd’hui développés, l’accès généralisé à l’électricité a été réalisé grâce au développement de gigantesques réseaux électriques couvrant la totalité du territoire et conçus pour transporter et distribuer l’électricité produite par de grandes unités de production d’électricité centralisées jusqu’aux centres urbains les plus denses et les zones rurales les plus reculées.

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De tels programmes de développement d’infrastructures électriques « du haut vers le bas» reposant sur des investissements publics massifs à l’échelle nationale n’ont pu être réalisés que dans les pays où capacité financière publique et stabilité politique ont été durablement réunies.

De telles conditions ne sont malheureusement toujours pas réunies aujourd’hui dans les pays où vivent la plupart des populations non électrifiées.

 

Si ce modèle d’électrification n’est pas ou seulement marginalement faisable dans nombre de pays d’Afrique, il n’est pas non plus évident qu’il soit souhaitable. En effet, les pays développés font aujourd’hui l’expérience des limites des infrastructures électriques hiérarchisées issues de ce modèle de développement et notamment de leur compatibilité avec la transition vers une économie décarbonée, décentralisée et collaborative.

Pour ces deux raisons, Nanoé promeut une nouvelle approche d’électrification « latérale » réalisée par interconnexion progressive de briques élémentaires de réseaux décentralisés, intelligents et gérés localement.

Notre conviction est que l’électrification latérale de l’Afrique est le plus grand défi industriel, social et environnemental des 20 prochaines années.